Le hammam ou bain de vapeur

Si les bains de vapeur, communément appelé hammam, et les saunas secs comportent certaines différences, la plus notable étant évidemment le taux d’humidité présent dans la pièce, ils demeurent néanmoins tous deux quasi indissociables en raisons de la vasodilatation qu’ils induisent et des bienfaits qui en découlent.

Citons par exemple l’intense sensation de détente, le soulagement des courbatures et des douleurs musculaires et le nettoyage en profondeur de l’épiderme qui résultent tant de la pratique du hammam que de celle du sauna sec.

Entre autres similarités existent aussi les ascendances communes qu’ils partagent. Ainsi le hammam, tout comme le sauna sec, trouve sa source il y a des millénaires, l’Égypte ayant d’ailleurs jadis été reconnue comme étant « le pays aux 365 hammams », parmi les plus splendides d’Orient.

En ces temps anciens, les hammams ou bains de vapeur comportaient généralement de 3 à 5 pièces distinctes consécutives, chacune d’elle étant chauffée de manière à ce qu’il y ait progression de la chaleur ressentie. De la première salle comportant donc une tiédeur avoisinant la température ambiante jusqu’à la dernière présentant quant à elle une chaleur extrêmement soutenue. Les pores de la peau se dilatant davantage sous l’effet de la sudation au fil des chambres successives visitée.

De nos jours, les instituts offrant la pratique du hammam nous propose communément, par souci d’économie à la fois d’espace et pécuniaire, une seule salle de sudation sous la vapeur. Cette dernière étant visitée en alternance avec des bains en eaux froides et/ou des périodes en salle de repos.

Ainsi, bien que la pratique du hammam ait en elle-même quelque peu changée depuis sa création, les bienfaits quant à eux demeurent et les perceptions de relâchement, de régénération et de légèreté ressenties en préserveront assurément à eux seuls la pérennité.